Elles visent en priorité à soutenir :

• les infrastructures qui favorisent l’accès ouvert : associations européennes comme Sparc, le DOAJ, la plateforme ISTEX
• les éditeurs qui participent aux nouveaux modèles de l’accès ouvert : Cairn, OpenEdition, EDP Sciences, Erudit
• les initiatives de promotion de la recherche en accès ouvert qui proposent un service bénévole d’évaluation des preprints déposés sur les archives ouvertes telles que Peer Community in
• les organisations non commerciales dont l’objectif est de favoriser la circulation du savoir et l’interopérabilité des métadonnées comme ORCID
• la visibilité de ressources gratuites ou publiques dans l’outil de découverte de l’université

• Piloter le budget documentaire en cohérence avec les objectifs de la science ouverte, en diminuant le poids des abonnements aux ressources numériques commerciales, en maîtrisant le coût des APC pour l’université, et en privilégiant les ressources en accès ouvert sans frais. Tenir compte des besoins des communautés et pérenniser l’accès aux ressources qui leur sont nécessaires, à un tarif négocié et proportionné au contenu
• Poursuivre le soutien fort à la bibliodiversité comme définie dans l’appel de Jussieu
• Sensibiliser et informer les communautés de formation et de recherche sur les modèles économiques et les coûts tarifaires des éditeurs et les alternatives possibles

• Poursuivre et consolider régulièrement l’analyse des frais de publications (APC) à la charge de l’université afin de garantir l’information des instances de gouvernance de l’université et des chercheurs. Ces informations permettront d’étayer les négociations avec les éditeurs. L’appréciation du coût des ressources souscrites devra tenir compte des éventuelles réductions d’APC proposées par l’éditeur.
• Obtenir des éditeurs des abonnements incluant l’ensemble des publications en accès ouvert de l’établissement sans surcoût
• Augmenter la part du budget consacrée aux infrastructures et éditeurs qui œuvrent en faveur de l’accès ouvert et maintenir une veille active sur les initiatives en la matière.
• Veiller à pérenniser l’accès aux ressources documentaires non-substituables nécessaires aux activités de formation et de recherche.
• Consacrer les 2/3 des économies réalisées auprès d’éditeurs non-exemplaires (baisse de tarif, non-souscription) au soutien des actions de développement de la science ouverte (dont Open U Journals et Oskar Bordeaux) ou à l’achat définitif de ressources pour l’université.
• Valoriser, dans nos outils documentaires de découverte, les ressources en libre accès.
• Présenter annuellement devant les instances de gouvernance de l’université le bilan des négociations afin d’échanger et de recueillir leurs avis sur les orientations de la politique documentaire de l’établissement, en tenant compte des particularités des communautés disciplinaires en ce qui concerne la science ouverte

2022 : Accroitre significativement les budgets en soutien à l’édition en accès ouvert ; proposer un pilotage documentaire efficient et concerté aux communautés de recherche, en articulant ce dialogue au calendrier national des négociations Couperin

2025 : Piloter la dépense documentaire pour conserver à l’université de Bordeaux sa place de souscriptrice exemplaire des actions liées à la science ouverte. Fléchage de 20% de la dépense totale des abonnements vers des actions de soutien à la science ouverte

2030 : Modifier en profondeur la nature (taux de contenus/exemplaires en accès ouvert) et la structure (taux de ressources pérennes) des ressources issues de l’offre éditoriale commerciale